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Voici ce que dit l'abbé Lesbats:
I - Le nom
Dès l'origine, la paroisse de Lévignacq avait pour
patron l'apôtre des Gaules: St-Martin, évêque
de Tours.
Lévignacq est sur l'une des voies anciennes, qui traversaient les Landes
et qui devinrent «le Chemin de Compostelle».
Certains auteurs y voient l'antique SEGOSA. Personnellement, nous pensons que
Ségosa c'est Mimizan. Mais ici, il y avait sans doute une halte. Le
clocher est une tour fortifiée.
(voir Xavier de Cardaillac, Eglise fortifiée des Landes.)
Mais, plus sûrement, la paroisse a dû être fondée
au moment où StMartin, très populaire était honoré dans
toutes les campagnes de France. A cette époque, beaucoup de paroisses
le prirent pour patron. (Plus de 4000 l'ont gardé, encore aujourd'hui.) |
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Toujours est-il qu'au XIVè siècle et jusqu'à la
Révolution de 1789, Lévignacq s'appelait: «St-Martin-du-Vignac-en-Born».
Comme le Born faisait partie du doyenné des «Boï» (La
Teste de Buch, région d'Arcachon), la paroisse relevait également
de l'Archidiocèse de Bordeaux.
C'est seulement en 1833 que M. Boucau, notaire et maire de la commune, écrivit
pour la première fois, Le Vignac, qui devint ensuite Levignac puis Lévignacq.
Mais au XIVè siécle, l'on disait déjà «Aou
Bignac». (Dans les documents,du latin: Aubinhacum, Aubinnaco.) Il s'agit
bien là de Lévignacq et non d'Orvignac, quartier de St-Julien,
comme on l'a prétendu parfois. |
Pourquoi ce nom? De toute évidence, parce que sur les
côteaux du vallon de Lévignacq, il y avait des vignes.
Dans les Registres, nous trouvons à plusieurs reprises,
la mention: «fermier de la grande vigne» ou bien «de
la petite vigne» ~ et le mot, souvent répété de «vigneron».
Il est vrai que cette vigne était située parfois à Uza.
Mais jusqu'en 1866,
Uza faisait partie de Lévignacq. |
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II - Situation
Lévignacq,comme nous venons de le dire,se trouve en Pays
de Born et non en Marensin, comme l'affirme M. Chabas. La limite
du Born et du Marensin est le ruisseau, qui traverse la commune
d'est en ouest. Il y avait donc une partie de Lévignacq,
la rive gauche, ou Haut-Lévignacq, qui était en
Marensin. Mais la plus grande partie est dans le Born: le BasVignac
avec le bourg et la rive droite. Nous y reviendrons avec les
quartiers. |
La superficie de Lévignacq est de 4240 hectares. Sa
population était autrefois d'environ un millier d'habitants:
en 1650, dit M. Chabas, elle était de 703; en 1862, 1079;
en 1910,710; en 1950,470; en 1975,320. Il est sûr que,
lorsque l'on a créé la commune d'Uza, Lévignacq
a perdu une bonne partie de son territoire et de sa population.
Donc, à partir
de 1866, Lévignacq a beaucoup diminué. |
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Lévignacq est limité, au nord, par Mézos
et Uza ; à l'est, par Lesperon ; à l'ouest, par
Lit-et-Mixe, dont le quartier de «La Bernade» est àquelques
centaines de mètres du bourg de Lévignacq; et au
sud, par Linxe.
Depuis la Révolution, Lévignacq fait partie des Landes et du
canton de Castets. Au siècle dernier, son maire, M. Albert Boucau, fut
député des Landes.
(Cf. G. CABANNES Galerie des LANDAIS).
Association JB |
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